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3 octobre 2007

Randonnée 21-23 sept. Pyrénées centrales.

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Le refuge gardé des Oulettes de Gaube (85 places), en montant vers le col des Mulets et l'Espagne.

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2 octobre 2007

Randonnée 21-23 sept. Htes Pyrénées.

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Le Vignemale retenant les nuages espagnols...

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Télécharger le topo-guide de la randonnée pyrénéenne de 3 jours vallées de Gaube, Marcadau et Cardinquère, 1 clic sur l'image ci-dessous:

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1 octobre 2007

Randonnée 21-23 sept. Htes Pyrénées.

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Le très remarquable et vigoureux Gilles, au dessus des Oulettes, partenaire à toute épreuve dont la passion sans bornes pour les minéraux pèse souvent lourd au fond du sac ...

(Oulette = petite marmite en Occitan, en référence aux méandres du torrent créant des baignoires)

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30 septembre 2007

Randonnée 21-23 seot 2007, Pyrénées centrales.

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Petit lac du Chabarrou

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30 septembre 2007

Randonnée 21-23 sept. Htes Pyrénées.

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Grand lac du Chabarrou

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29 septembre 2007

Randonnée 21-23 sept. Htes Pyrénées.

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Grand lac du Chabarrou

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28 septembre 2007

Randonnée 21-23 septembre 2007, Htes Pyrénées

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Le Vignemale et ses glaciers de la face nord dans les nuages.

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A droite, le sommet de la Pique Longue, 3298 mètres.

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28 septembre 2007

Randonnée du 21 au 23 septembre 2007

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Son Altesse Sérénissime Le Vignemale dans le brouillard (face nord)

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26 septembre 2007

Randonnée 21-23 sept. Htes Pyrénées

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Marmotte de la vallée de Gaube, près des Oulettes de Gaube.

Fin septembre, le pelage est dense et sombre, le ventre lourd ballotte entre les cailloux, les terriers sont rénovés, l'hibernation approche !

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Jean-Claude

26 septembre 2007

Randonnée pyrénéenne de 3 jours, topo-guide et carte IGN.

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PYRENE

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Les étapes de cette randonnée sont illustrées par des photos, jointes aux prochains articles .

TOPO-GUIDE:

1° - Départ: depuis Cauterets, monter au Pont d'Espagne et laisser l'auto au parking terminal payant (2 euros / 24 heures), éviter le parking sauvage en bord de route, généralement réprimé...

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2° - Première journée: dénivelé:    1000 mètres + descente 300 m.,  soit   environ 5  heures de marche.

Depuis le parking, monter par la route unique au pont d'Espagne que l'on traverse pour prendre juste après un large sentier sur la gauche (belle cascade ...) qui mène en quelques minutes à travers les pins au  télésiège que l'on emprunte et qui nous mène sans effort à 10 minutes du lac de Gaube (4,8 euros), la randonnée commence on ne peut mieux... Les "vaillants" peuvent exécuter cette montée à pied par le sentier qui démarre à gauche peu avant le Pont d'Espagne (panneau) , environ. 45 minutes.

Atteindre et dépasser le lac de Gaube par la droite, le chemin commence à monter à travers pins et rochers, on emprunte une passerelle sur le torrent qui alimente le lac. Le sentier se fait encore plus raide, offrant de belles vues sur la vallée de Gaube et son lac, puis plus haut sur le torrent descendant des glaciers nord du Vignemale et ses cascades.

Arrivés sur un replat ("pla") où serpente paisiblement le torrent en formant des baignoires (les oulettes, ou petites marmites), un énorme cairn (plus d'un mètre de haut) signale le sentier assez peu balisé qui monte raide sur le versant côté droit (ouest) pour aboutir au premier petit lac du Chabarrou, vert et alimenté par une fine cascade.

Le second lac, le plus important (bleu-vert), situé à peine plus haut est rapidement atteint. Il est possible de découvrir d'autres petits lacs, cachés dans ce sauvage univers minéral en longeant par la droite (nord) ce grand lac que l'on contourne à travers les éboulis.

Depuis l'extrêmité ouest du grand lac du Chabarrou, un sentier très raide mène à la haute et délicate brèche du Peyrot (direction nord) qui s'ouvre sur le vallon du Pouey Trenous, mais ce périple sera pour une autre fois ...

On redescend donc sagement retrouver le sentier de la vallée de Gaube et on continue, montant toujours vers le Vignemale (sud) pour atteindre, malgré les marmottes, le refuge gardé des Oulettes de Gaube (2150 m.,  85 places, non gardé à partir d'octobre) où l'on a réservé dîner, coucher et petit déjeûner pour 38,50 euros en appelant le 05 62 92 62 97. Un oreiller et 2 couvertures sont fournis, comme dans tous les refuges gardés, il suffit donc d'amener son "sac à viande" pour dormir confortablement. Un casse croûte pour le lendemain peut y être demandé (7 euros). repas: 19 heures, coucher 22 heures (prévoir une lampe frontale pour son confort personnel).

Le lac de Gaube, au fond, le Vignemale (photo Christine & Elian, 1° avril 2006).

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Le lac de Gaube et le Vignemale (photo Christine & Elian, 1° avril 2006).

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Le refuge des Oulettes de Gaube, alt. 2150 mètres (photo: Christine & Elian 1° avril 2006)

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Son Altesse sérénissime le Vignemale, face nord (photo: Christine & Elian, 1° avril 2006).

De gauche à droite: Pointe Chausenque (3204 m.), Piton Carré (3197 m.), Pique Longue (3298 m.)

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3° - Seconde journée: dénivelé:   650 m., descente: 800 m. soit environ  6  heures de marche .

De bonne heure (8 heures environ) et d'assez bonne humeur (pas d'ampoules aux pieds ?...) quitter le refuge en se dirigeant vers l'impressionnante face nord du Vignemale qu'on a eu tout loisir de contempler dès la veille en longeant le versant droit (ouest) jusqu'à trouver des cairns et les abondantes traces rouge et blanc qu'on aura grand soin de suivre, même s'il n'y a pas de brouillard !

Une forte grimpée dans les éboulis (coupe jambes d'entrée) nous mène, tantôt  sur des rochers où on s'aidera à peine des mains (aucune notion d'escalade n'est nécessaire), tantôt sur des pierriers faciles, au col des Mulets (2591 m.), nous sommes en Espagne, repos, boisson, sustentation et contemplation. Avertissement: au cours de cette montée, le col aperçu vers notre gauche depuis le départ n'est pas le col des Mulets mais celui des Oulettes, veiller donc à la bifurcation à ne pas prendre à gauche vers ce col, les habitués carte/boussole ne s'y seront pas trompés...

Du col des Mulets, après une descente un peu raide (souvent des isards par là...), deux options:

A - il y a du brouillard: continuons à suivre les repères rouge et blanc qui nous ont mené jusqu'ici: ils sont nombreux et très visibles, sécurité maximale, ces traces nous conduiront immanquablement au col d'Arratille, étape suivante, plus lentement mais plus sûrement.. arrêt contemplation au col.

B - pas de brouillard: se diriger à flanc (côté droit, ouest - nord/ouest) vers un sentier quasi horizontal très visible dans le vaste pierrier d'éboulis rouille (ferrite) ou parfois verdâtre (granit) qui nous mènera après une brève remontée au col d'Arratille, étape suivante - nouvel arrêt conseillé.

Depuis le col, emprunter le sentier qui contourne le lac supérieur d'Arratille par la droite en descendant dans les éboulis. Veiller alors à suivre les traces rouge et blanc sur les rochers qui se transformeront en simple cairns tout en bas de la vallée.

Lac inférieur d'Arratille, casse-croûte ?  - Peut être aurez-vous la chance d'observer le cincle plongeur (ou merle d'eau) au blanc plastron, plongeant, comme le martin pêcheur, vers son casse croûte lui aussi ...

Option possible si la météo est bonne et s'il n'est pas trop tard: le lac de la Badète qui n'est pas très loin et mérite le détour  ...  selon l'état des jambes...

Attractive descente dans cette vallée glaciaire entre pierriers, rochers semi-enterrés et larges esplanades de granit adhérant bien sous la semelle parmi les pins à crochet et les pins sylvestres.

Cette vallée est un pur chef d'oeuvre de la nature, la parcourir sportivement serait regrettable, à moins d'avoir la foudre aux trousses, ce que j'ai personnellemnt déjà vécu ici...

Curiosité, en bas de la vallée, à droite sur un rocher granitique: un pin bonsai de 70 centimètres de haut probablement très agé (inchangé depuis 20 ans, observation personnelle...), certains randonneurs attentionnés ont déposé des fragments de bouse à ses pieds..

On atteint, perpendiculairement à celle-ci, la vallée du Marcadau, on passe sur un pont traversant le torrent, les bouses de vache nous disent clairement que nous ne sommes plus en haute montagne...après le pont, on monte à gauche vers le refuge du Marcadau (1867 mètres, 110 places, non gardé à partir d'octobre) où l'on a aussi réservé sa place à des tarifs voisins des Oulettes, tél. : 05 62 92 64 28. Pas d'éclairage passé 22 heures (lampe frontale ou autre indispensable).

Il n'y a pas d'eau potable au refuge Wallon, ceci du fait de la présence de bétail, prévoir des pastilles du type "Hydroclonazone" ou les acheter sur place 15 centimes pièce pour 1 litre (effet au bout d'une heure).

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Le refuge Wallon (ou refuge du Marcadau), alt. 1867 mètres.

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4° - Troisième journée: dénivelé:  580 m. , descente: 980 m.  soit environ   6  heures de marche.

Toujours de bonne heure (8 heures, ça va ...) et d'assez bonne humeur (toujours pas d'ampoules aux pieds ?...) quitter le refuge Wallon par le sentier qui grimpe nord-ouest et s'élève rapidement (autre coupe jambes matinal...) à travers rochers et magnifiques pins sylvestres à l'écorce orangée. A la bifurcation, prendre à droite ( dir. est puis nord ) vers les lacs Nère et du Pourtet en laissant à gauche le sentier qui monte vers les lacs du Cambalès et d'Opale (qui seront peut être le but d'une autre randonnée...?).

Après une belle grimpée (ouf...!) on atteint le lac Nère, 2309 m. (Nère= noir en occitan, en fait vert olive très sombre), sustentation, boissson, contemplation, on a effectué une grande partie de la montée, ce qui est fait n'est plus.......

On repart en longeant le lac Nère par la droite sur un sentier taillé dans la roche le surplombant vertigineusement (passage superbe...) plein nord jusqu'au lac du Pourtet, 2420 m. (Bleu marine) - pourtet = petit col ; les montées s'achèvent là.

On passe donc le petit col à droite (est) pour s'engager dans la vallée où l'on aperçoit déjà les 2 premiers laquets de l'Embarrat - on pourra refaire le plein en eau (+ pastilles...).

La descente se passe sans encombre jusqu'au lac suivant où l'on pourra sur la digue naturelle (embarrat) contempler simultanément le lac suivant en contrebas (arrêt repas judicieux s'il n'y a pas de vent).

La descente continue tout droit (laissons à gauche le sentier qui rejoint le lac et refuge d'Ilhéou) jusqu'à rencontrer la partie basse de la vallée du Marcadau à travers un dédale de roches, falaises et pins sylvestres qui rappellent les dessins à l'encre chers aux asiatiques, ralentissons le rythme, on est presque arrivés, contemplation... les marmottes sont là, làchant leurs cris stridents à notre approche...

On descend le flanc raide de la vallée du Marcadau dans une pinède entrecoupée de pierriers faciles, on finit par longer la grande cascade descendant des Embarrats pour tomber sur le pla de Cayan dont la pleine et entière platitude surprend agréablement nos pauvres pieds...

Au large pont on peut passer rive droite en le traversant ou rester rive gauche du torrent, les deux options sont attrayantes... - la rive droite présente cependant une partie goudronnée - pour rejoindre le pont d'Espagne et notre auto qui sera peut être là, intacte ....

Quittons les chaussures et attendons nous à certains regrets, même si depuis 3 jours on n'a plus connu le confort des sièges d'auto...

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CARTE IGN:

Un clic sur la carte IGN pour l'enregistrer et l'imprimer:

OULETTES_MARCADAU

Le rédacteur du présent descriptif se dégage de toute responsabilité en cas d'accident survenu avant, pendant et après l'exécution de cette randonnée ...!  *

* Les plaisanteries douteuses concernant les moeurs sexuelles des ours ne sont hélas plus d'actualité comme chacun sait ...

Bonne balade, Jean-Claude.

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